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Sabrina BENZINEB

La Sclérose en plaque (SEP)


Le 25 mai est la journée mondiale contre la sclérose en plaque. A cette occasion, nous allons faire un point sur cette pathologie et les différents traitements qui existent.

La sclérose en plaque ou SEP est une maladie auto-immune qui touche le système nerveux central. C’est-à-dire que le système de défense qui nous protège des agressions extérieures, se retourne contre nos propres cellules et les attaque ; ici, il s’agit des gaines de myélines qui entourent les axones du système nerveux central et qui ont pour rôle d’isoler et protéger les fibres nerveuses mais aussi de vitesse dans la propagation de l’influx nerveux lors du transport de l’information le long des neurones.

La SEP touche généralement le jeune adulte, en moyenne à partir de 30 ans. Elle touche un homme pour 3 femmes. En France environ 90 000 personnes sont atteintes de SEP (environ 1 personne sur 1000).

La SEP n’est pas une maladie héréditaire, mais il existe des facteurs génétiques favorables à son développement.

En ce qui concerne les symptômes, d’un patient à un autre ils vont différés. Les signes peuvent être isolés ou associés entre eux. Ils vont apparaître subitement et s’installer en quelques heures ou jours puis peuvent diminuer progressivement en plusieurs semaines.

On retrouve :

  • Des signes généraux

  • Fatigue

  • Anxiété

  • Trouble de la concentration

  • Des signes sensitifs

  • Fourmillements

  • Brûlures

  • Douleurs

  • Des troubles moteurs

  • Faiblesses musculaires (souvent modeste au début)

  • Troubles de la coordination des mouvements

  • Troubles de l’équilibre de la marche

  • Troubles oculaires (dans 1/3 des cas, ce sont les premiers troubles à apparaître)

  • Névrite optique

  • Baisse de l’acuité visuelle

  • Vision double

  • Troubles génito-urinaires

  • Fuite ou rétention urinaire

  • Troubles sexuels

Les traitements conventionnels sont surtout basés sur la prescription de corticoïdes lors des poussées afin de calmer son caractère gênant.

Un traitement de fond peut être proposé afin de ralentir l’évolution de la maladie. Ce traitement a pour rôle de diminuer la fréquence des poussées et le risque de handicap. Le plus souvent il s’agit d’interféron bêta.

Des traitements adaptés à chacun des troubles peuvent être proposés lors de leur apparition.

Le traitement chiropratique ne va pas, en soi, guérir la SEP. Il va entraîner une amélioration des douleurs présentes un peu partout dans le corps. Il va permettre de gagner en mobilité et de ce fait augmenter les activités du quotidien.

Le traitement chiropratique va avoir pour rôle d’analyser les différentes zones de restriction de mobilité vertébrales ou articulaire et de libérer ces zones de tensions afin que les interférences neurologiques soient diminuées et ainsi permettre de redonner son intégrité au système nerveux.

Votre chiropracteur adaptera son traitement en fonction de vos symptômes et choisira la technique la plus appropriée pour vous.

D’autres traitements alternatifs comme l’homéopathie, l’acupuncture ou la sophrologie peuvent être conseillés afin d’améliorer le quotidien. Une activité physique adaptée à chacun est également fortement conseillée

Sources :

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